Les canon EOS

Ah, la famille des boîtiers Canon EOS argentiques ! Si tu cherches à te lancer en photo argentique sans vendre un rein, c’est un bon plan. Laisse-moi te faire un petit tour du propriétaire, parce que ces boîtiers, c’est un peu les bons vieux couteaux suisses de la photo.

Un petit historique pour briller en société
Les Canon EOS argentiques débarquent en 1987 avec l’EOS 650. À l’époque, c’était un peu la révolution : autofocus rapide, ergonomie moderne, et surtout la monture EF. Traduction : tous les objectifs EF fabriqués depuis peuvent s’adapter sur ces boîtiers. Oui, même tes belles optiques récentes. Pratique, non ?

Performances et caractéristiques notables
Niveau performance, on est sur du solide. Même les modèles de base comme l’EOS 300 ou l’EOS 500 t’offrent un autofocus correct, des modes de mesure de lumière efficaces, et des réglages tout automatiques si tu veux la jouer tranquille. Si t’as envie de plus de contrôle, les modèles plus avancés comme l’EOS 3 ou l’EOS 1v te donnent accès à un autofocus de compétition, des rafales rapides et une construction digne d’un tank.
Ces boîtiers sont légers et compacts pour la plupart. L’EOS 300, par exemple, est un vrai poids plume, parfait pour les balades photo. Si tu veux du costaud, les modèles pro sont un peu plus lourds, mais ils inspirent confiance, comme si tu pouvais affronter une tempête avec.

Les batteries et l’encombrement

Côté alimentation, c’est là que ça devient intéressant (et parfois galère). Les petits modèles comme l’EOS 300 ou 500 fonctionnent avec des piles CR2 ou CR123A. Bonne nouvelle : tu peux en trouver partout, mais elles sont un poil chères. Les modèles plus gros, comme l’EOS 3 ou 1v, utilisent des batteries spécifiques, mais certains acceptent des piles AA avec un grip. Et ça, c’est le pied, parce que les piles AA, t’en as toujours une qui traîne au fond d’un tiroir.
Fiabilité : des boîtiers increvables (ou presque)

Franchement, la plupart des EOS argentiques sont fiables comme des horloges suisses. Les modèles d’entrée de gamme, même s’ils sont en plastique, tiennent bien la route tant que tu les balances pas du haut d’une falaise. Les modèles pros ? C’est du béton armé. L’EOS 1v, par exemple, c’est le genre de boîtier qui continue de fonctionner même après avoir servi de presse-papier.

Attention tout de même à certains modèles comme l’EOS 620 ou 650 : ils ont tendance à développer des problèmes de mousse ou d’obturateur après des décennies de bons et loyaux services. Rien d’insurmontable, mais à surveiller.
Fourchette de prix en occasion

Le gros avantage des Canon EOS argentiques, c’est leur prix. Les modèles basiques comme l’EOS 300 ou 500 se trouvent entre 20 et 50 €. À ce tarif-là, t’as même parfois un objectif de kit avec. Les modèles intermédiaires (EOS 30, 33, 50) tournent autour de 50 à 100 €. Pour les pros comme l’EOS 3 ou 1v, faut compter entre 200 et 500 €, mais là, t’es prêt pour partir à la guerre.
Pourquoi c’est une bonne opportunité pour débuter

D’abord, t’as un énorme choix d’objectifs EF compatibles. Pas besoin de te ruiner en vieux cailloux manuels. En plus, ces boîtiers sont faciles à prendre en main : tu peux shooter en mode auto au début, puis passer progressivement aux modes manuels. Et niveau prix, c’est imbattable. Pour quelques dizaines d’euros, t’as un appareil prêt à l’emploi.

En résumé, sauf si tu vises des modèles trop anciens ou trop pro pour débuter, les Canon EOS argentiques, c’est un choix malin pour découvrir la magie de l’argentique sans te ruiner. Alors, prêt à sauter le pas et à sentir la douce odeur de la pellicule fraîche ?

Commentaires